Immédiatement le rythme 2 - 4 - 6 etc. a retenu mon attention. On pourrait croire que tu changes de registre à partir de L3, et pourtant il n'en est rien : tout est centré sur la notion de "beauté" dès le départ. Toutefois ce rythme de départ a besoin de s'amplifier par l'écriture du tanka. Et ce questionnement à la fin : le regret de ne pas l'avoir davantage comprise ? Mais il est vrai qu'un haïku ne se commente pas : j'ai seulement pensé à haute voix.
Tu as tout compris. Au départ, mon haïku correspondait à la ère partie du tanka. Finalement, me faisant la réflexion qu'il ne s'agissait plus tout à fait d'un haïku (passé et expression du sentiment trop affirmé), j'ai choisi de décliner le poème sous deux formes : la deuxième étant beaucoup plus lyrique, ce qui sied au tanka.
Intéressant, de pouvoir suivre l'évolution de la création de ce tanka. Après avoir lu les deux poèmes, j'avoue que pour moi le tanka évoque beaucoup plus clairement (sans toutefois tout dire !) la situation et l'émotion contenue.
@ Monika, Oui, c'est intéressant. Mon haïku se situait dans l'entre-deux au départ, j'ai donc choisi d'écrire deux versions. Elles font assez bien apparaître, il me semble, les limites et les caractéristiques de chaque genre.
J'ai lu sur dernièrement quelque part (désolée, je ne me souviens plus où ) cette phrase intéressante qui disais à peu près ceci (je cite de mémoire) : "If you want to share emotion, write haiku. If you want reflexion (ou peut-être : analysis?) write tanka." Je ne sais pas si je suis d'accord pour le tanka, mais pour le haïku, c'est certainement vrai. Il doit permettre de saisir l'émotion vécue par le haïjin, sans que cette émotion soit nommée explicitement (le fameux "show, don't tell").
Quant au tanka - personnellement, je préfère les tanka qui ne sont pas trop explicites et laissent amplement de la place pour la co-construction de sens entre poète et lecteur.
@ Monika, Le tanka fait aussi partager une émotion. Il va plus loin s'en être trop explicite. Mais le "dosage" étant fort subtil, il n'est pas un art facile.
Immédiatement le rythme 2 - 4 - 6 etc. a retenu mon attention. On pourrait croire que tu changes de registre à partir de L3, et pourtant il n'en est rien : tout est centré sur la notion de "beauté" dès le départ. Toutefois ce rythme de départ a besoin de s'amplifier par l'écriture du tanka. Et ce questionnement à la fin : le regret de ne pas l'avoir davantage comprise ? Mais il est vrai qu'un haïku ne se commente pas : j'ai seulement pensé à haute voix.
RépondreSupprimer@ Marcel,
RépondreSupprimerTu as tout compris. Au départ, mon haïku correspondait à la ère partie du tanka. Finalement, me faisant la réflexion qu'il ne s'agissait plus tout à fait d'un haïku (passé et expression du sentiment trop affirmé), j'ai choisi de décliner le poème sous deux formes : la deuxième étant beaucoup plus lyrique, ce qui sied au tanka.
Intéressant, de pouvoir suivre l'évolution de la création de ce tanka. Après avoir lu les deux poèmes, j'avoue que pour moi le tanka évoque beaucoup plus clairement (sans toutefois tout dire !) la situation et l'émotion contenue.
RépondreSupprimer@ Monika,
RépondreSupprimerOui, c'est intéressant. Mon haïku se situait dans l'entre-deux au départ, j'ai donc choisi d'écrire deux versions. Elles font assez bien apparaître, il me semble, les limites et les caractéristiques de chaque genre.
J'ai lu sur dernièrement quelque part (désolée, je ne me souviens plus où ) cette phrase intéressante qui disais à peu près ceci (je cite de mémoire) : "If you want to share emotion, write haiku. If you want reflexion (ou peut-être : analysis?) write tanka." Je ne sais pas si je suis d'accord pour le tanka, mais pour le haïku, c'est certainement vrai. Il doit permettre de saisir l'émotion vécue par le haïjin, sans que cette émotion soit nommée explicitement (le fameux "show, don't tell").
RépondreSupprimerQuant au tanka - personnellement, je préfère les tanka qui ne sont pas trop explicites et laissent amplement de la place pour la co-construction de sens entre poète et lecteur.
@ Monika,
RépondreSupprimerLe tanka fait aussi partager une émotion. Il va plus loin s'en être trop explicite. Mais le "dosage" étant fort subtil, il n'est pas un art facile.