dernier soir du mois
encore quelques paillettes
sous le canapé
**
JEA a dit :
dernier espoir du mois
toujours quelques mirages
sur l'horizon
**
lundi 31 janvier 2011
dimanche 30 janvier 2011
samedi 29 janvier 2011
vendredi 28 janvier 2011
jeudi 27 janvier 2011
************************************
MESSAGE DE BAN'YA NATSUISHI
Dear all,
You can purchase "World Haiku 2011: No. 7" through Cyberwit.net wesite's URL below.
The cover attached.
http://www.cyberwit.net/publications/249
Best wishes,
Ban'ya Natsuishi
WHA Home Office
3-16-11 Tsuruse-nishi, Fujimi, Saitama
354-0026 JAPAN
Tel & fax: +81-49-252-9823
Email: haikubanya@mub.biglobe.ne.jp
World Haiku Association
http://www.worldhaiku.net/index.html
Blog Ban'ya
http://banyahaiku.at.webry.info/
Facebook Ban'ya Natsuishi
http://www.facebook.com/profile.php?id=100000478650973&ref=name
MESSAGE DE BAN'YA NATSUISHI
Dear all,
You can purchase "World Haiku 2011: No. 7" through Cyberwit.net wesite's URL below.
The cover attached.
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Best wishes,
Ban'ya Natsuishi
WHA Home Office
3-16-11 Tsuruse-nishi, Fujimi, Saitama
354-0026 JAPAN
Tel & fax: +81-49-252-9823
Email: haikubanya@mub.biglobe.ne.jp
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mardi 25 janvier 2011
rangés dans le carton
des jouets qui ne servent plus
- lune voilée
(Danièle)
triste lune
jouets relégués
dans le coffre
(Marcel)
à quand en France
un débat sanglant
sur la lune voilée ?
(JEA)
voilée
dévoilée
qui nargue-t-elle ?
(Danièle)
mes jouets…
se sentir jeune
et vieux
(André)
dépoussiéré pour elle
le lit de poupée
de mon enfance
(Danièle)
des jouets qui ne servent plus
- lune voilée
(Danièle)
triste lune
jouets relégués
dans le coffre
(Marcel)
à quand en France
un débat sanglant
sur la lune voilée ?
(JEA)
voilée
dévoilée
qui nargue-t-elle ?
(Danièle)
mes jouets…
se sentir jeune
et vieux
(André)
dépoussiéré pour elle
le lit de poupée
de mon enfance
(Danièle)
lundi 24 janvier 2011
dimanche 23 janvier 2011
samedi 22 janvier 2011
comment
ne pas la regarder ?
la lune
(Danèle)
JEA a dit…
comment
l'accoucher
la pleine lune ?
minik do a dit…
Une baguette
un croissant et la lune
pleine
Marcel Peltier. a dit…
La lune, miroir des humains ?
André a dit…
pleine lune
en plein jour
le soleil en pâlit
nuage
devant la lune
la verrais je ce soir?
André,23 janvier 2011
ne pas la regarder ?
la lune
(Danèle)
JEA a dit…
comment
l'accoucher
la pleine lune ?
minik do a dit…
Une baguette
un croissant et la lune
pleine
Marcel Peltier. a dit…
La lune, miroir des humains ?
André a dit…
pleine lune
en plein jour
le soleil en pâlit
nuage
devant la lune
la verrais je ce soir?
André,23 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
jeudi 20 janvier 2011
Le kukaï du Grand Quart Sud-Ouest
s’est déroulé en début d’après-midi en présence de Bikko, Gérard Dumon, Michel Duteil, Patrick Somprou et moi-même. Catherine Rigutto nous avait fait parvenir trois haïku.
Thème du Nouvel An ou thème libre
Nous avons eu également le plaisir de retrouver dans la soirée Madoka Mayuzumi et Keiko Tajima-Rossignol à l’Espace Intermondes où Madoka donnait une conférence devant une salle pleine et attentive.
gelée matinale –
enlaidissant le massif
un enjoliveur
(Bikko)
nouvel an
au petit jour
le banquet des mésanges
fin décembre
à l’entrée du Décathlon
père Noël sans bedaine
(Gérard)
douze coups de minuit
goûter un peu de champagne
sur ses lèvres
(Michel)
en ce matin
de premier de l’an
se réveiller enfant !
(Patrick)
Sous le gui
Souhaits et embrassades
Minuit longtemps
Jour de neige
Des fantômes de Noël
Dans les jardins
(Catherine)
premier jour de l’an
des traces de pattes de chat
dans la baignoire
(Gérard)
ciel bas
sur la vitre je gratte
la dernière étoile
(Danièle)
s’est déroulé en début d’après-midi en présence de Bikko, Gérard Dumon, Michel Duteil, Patrick Somprou et moi-même. Catherine Rigutto nous avait fait parvenir trois haïku.
Thème du Nouvel An ou thème libre
Nous avons eu également le plaisir de retrouver dans la soirée Madoka Mayuzumi et Keiko Tajima-Rossignol à l’Espace Intermondes où Madoka donnait une conférence devant une salle pleine et attentive.
gelée matinale –
enlaidissant le massif
un enjoliveur
(Bikko)
nouvel an
au petit jour
le banquet des mésanges
fin décembre
à l’entrée du Décathlon
père Noël sans bedaine
(Gérard)
douze coups de minuit
goûter un peu de champagne
sur ses lèvres
(Michel)
en ce matin
de premier de l’an
se réveiller enfant !
(Patrick)
Sous le gui
Souhaits et embrassades
Minuit longtemps
Jour de neige
Des fantômes de Noël
Dans les jardins
(Catherine)
premier jour de l’an
des traces de pattes de chat
dans la baignoire
(Gérard)
ciel bas
sur la vitre je gratte
la dernière étoile
(Danièle)
RENKU sur une initiative de Philippe Quinta.
Auteurs : Philippe Quinta, Monika Thoma-Petit, Paul de Maricourt, Michel Duflo, anna, moi-même.
pluie verglaçante
Montréal à l'heure de pointe
une grande patinoire
(Monika)
sur le pare brise givré
l'enfant grave son prénom
(Phil)
aujourd’hui encore
un petit mot sous sa porte
- des pattes de mouche
(Danièle)
ce geai sur le toit
un tour sur lui-même et plonge
(Paul)
lune froide
sous l'aile du corbeau
quelques minutes à l'abri
(anna)
passant devant la cuisine
une odeur de pot-au-feu
(Michel)
vider les gouttières -
les dernières feuilles sèches
le vent les emporte
(MTP)
deux témoins, à son mariage,
sa mère et son fox terrier
(Phil)
ton souffle
au creux de mon ventre
déjà l’heure ?
(Danièle)
de l'écran à son doigt
un cil
(Paul)
coup de fusil
loin sur le versant
la terre rougit
(anna)
dans son attaché-case
un nez de clown
(Michel Duflo)
nuit des Perséides
immobile la lune
au fond de l'eau
(MTP)
bleuets de Mistassini
enrobés de chocolat
(MTP)
le garçon s'acharne
sur le tube de dentifrice
vide
(Phil)
sans cesse lui revient en tête
le Prélude de Bach
(Danièle)
un lièvre
dans les jacinthes sauvages -
nous nous reverrons
(Paul)
de la vallée vers le sommet
les rhododendrons éclosent en dégradé
(anna)
coiffeur pour dames
plongée dans son horoscope
mercure en gémeaux
(Michel)
de retour sur nos écrans
La vie en rose de Piaf
(MTP)
après l'averse
le merle sort du buisson
de Pyracantha
(Phil)
pour surprendre le vieux chat
il joue du clairon à tue-tête
(Danièle)
une plume
enchâssée dans la glace
son cœur fait des bonds
(Danièle)
rives blanches
le bruit lourd d'un vol de cygnes
(Paul)
livres et poussière
ne laissent aucune place
sur les vieilles étagères
(anna)
ruines du champ de guerre
deux libellules s'accouplent
(Michel)
au lieu d'aller au musée
ils vont s'amuser un peu
autrement
(MTP)
une mention honorable
au concours du Mainichi
(Phil)
veillée d’Halloween
un mince croissant éclaire
la cime des lauriers
(Danièle)
il a repris de la soupe
pour la première fois
(Paul)
encre de Chine sur papier de riz-
une cabane apparaît
derrière des roseaux coupés
(anna)
Roissy terminal 2 F
ressortir ses manteaux
(michel)
un lac tranquille
entouré de sables blonds
sous les balançoires
(MTP)
entre lampe et métronome
un bouquet de campanules
(Phil)
sur chaque corolle
une pointe de bleu
crépuscule
(Danièle)
un cormoran surgit des fonds
redoux
(Paul)
Auteurs : Philippe Quinta, Monika Thoma-Petit, Paul de Maricourt, Michel Duflo, anna, moi-même.
pluie verglaçante
Montréal à l'heure de pointe
une grande patinoire
(Monika)
sur le pare brise givré
l'enfant grave son prénom
(Phil)
aujourd’hui encore
un petit mot sous sa porte
- des pattes de mouche
(Danièle)
ce geai sur le toit
un tour sur lui-même et plonge
(Paul)
lune froide
sous l'aile du corbeau
quelques minutes à l'abri
(anna)
passant devant la cuisine
une odeur de pot-au-feu
(Michel)
vider les gouttières -
les dernières feuilles sèches
le vent les emporte
(MTP)
deux témoins, à son mariage,
sa mère et son fox terrier
(Phil)
ton souffle
au creux de mon ventre
déjà l’heure ?
(Danièle)
de l'écran à son doigt
un cil
(Paul)
coup de fusil
loin sur le versant
la terre rougit
(anna)
dans son attaché-case
un nez de clown
(Michel Duflo)
nuit des Perséides
immobile la lune
au fond de l'eau
(MTP)
bleuets de Mistassini
enrobés de chocolat
(MTP)
le garçon s'acharne
sur le tube de dentifrice
vide
(Phil)
sans cesse lui revient en tête
le Prélude de Bach
(Danièle)
un lièvre
dans les jacinthes sauvages -
nous nous reverrons
(Paul)
de la vallée vers le sommet
les rhododendrons éclosent en dégradé
(anna)
coiffeur pour dames
plongée dans son horoscope
mercure en gémeaux
(Michel)
de retour sur nos écrans
La vie en rose de Piaf
(MTP)
après l'averse
le merle sort du buisson
de Pyracantha
(Phil)
pour surprendre le vieux chat
il joue du clairon à tue-tête
(Danièle)
une plume
enchâssée dans la glace
son cœur fait des bonds
(Danièle)
rives blanches
le bruit lourd d'un vol de cygnes
(Paul)
livres et poussière
ne laissent aucune place
sur les vieilles étagères
(anna)
ruines du champ de guerre
deux libellules s'accouplent
(Michel)
au lieu d'aller au musée
ils vont s'amuser un peu
autrement
(MTP)
une mention honorable
au concours du Mainichi
(Phil)
veillée d’Halloween
un mince croissant éclaire
la cime des lauriers
(Danièle)
il a repris de la soupe
pour la première fois
(Paul)
encre de Chine sur papier de riz-
une cabane apparaît
derrière des roseaux coupés
(anna)
Roissy terminal 2 F
ressortir ses manteaux
(michel)
un lac tranquille
entouré de sables blonds
sous les balançoires
(MTP)
entre lampe et métronome
un bouquet de campanules
(Phil)
sur chaque corolle
une pointe de bleu
crépuscule
(Danièle)
un cormoran surgit des fonds
redoux
(Paul)
mercredi 19 janvier 2011
mardi 18 janvier 2011
jeudi 13 janvier 2011
mercredi 12 janvier 2011
lundi 10 janvier 2011
samedi 8 janvier 2011
vendredi 7 janvier 2011
jeudi 6 janvier 2011
mercredi 5 janvier 2011
mardi 4 janvier 2011
Remerciement à Marcel qui a bien raison d'aimer Guillevic
L'art poétique selon Guillevic
Si j’écris, c’est disons pour ouvrir une porte.
Le chant Peut être silence.
Lorsque j’écris nuage, le mot nuage, c’est qu’il se passe quelque chose avec le mot nuage…
Ce que je crois ne pas savoir, Ce que je n’ai pas en mémoire, C’est le plus souvent ce que j’écris dans mes poèmes.
Et si le poème Etait une bougie Qui se consumerait sans jamais s’épuiser ?
Quand un poème t’arrive, Tu ne sais d’où ni pourquoi, c’est comme si un oiseau Venait se poser dans ta main …
Le poème s’enracine dans ce qu’il devient.
Je suis un ruminant Je broute des mots.
GUILLEVIC : extraits de son Art poétique - Gallimard, 1989
L'art poétique selon Guillevic
Si j’écris, c’est disons pour ouvrir une porte.
Le chant Peut être silence.
Lorsque j’écris nuage, le mot nuage, c’est qu’il se passe quelque chose avec le mot nuage…
Ce que je crois ne pas savoir, Ce que je n’ai pas en mémoire, C’est le plus souvent ce que j’écris dans mes poèmes.
Et si le poème Etait une bougie Qui se consumerait sans jamais s’épuiser ?
Quand un poème t’arrive, Tu ne sais d’où ni pourquoi, c’est comme si un oiseau Venait se poser dans ta main …
Le poème s’enracine dans ce qu’il devient.
Je suis un ruminant Je broute des mots.
GUILLEVIC : extraits de son Art poétique - Gallimard, 1989
lundi 3 janvier 2011
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