filtrage à la gare
un pigeon sans billet
force la barrière
jour sans éclat
des éoliennes moulinent
mes paupières lourdes
ligne d'horizon
les mots de plus en plus flous
un câble ploie
crier
jusqu'à crever la brume
des deux phares
la lente dilution
combien d'années déjà ?
Je fais le parcours avec toi... Du moins c'est l'idée que me laissent tes poèmes... Un départ, un chemin, les questions s'égrenant au fil de la route... C'est agréable et beau.
RépondreSupprimer@ Ötli,
RépondreSupprimerMerci ! Lorsque le ciel est très bas, les voyages en train me mettent dans un état second. Dans la brume, un paysage fantôme et les pensées surgissant par bribes...
j'apprécie particulièrement ces impressions!
RépondreSupprimer@ Merci, Anne-Sophie !
RépondreSupprimerCe pigeon sans billet m'a fait sourire !
RépondreSupprimer@ Monika,
RépondreSupprimerComme chacun sait, les pigeons sont de grands voyageurs...
"Crier
RépondreSupprimerjusqu'à crever la brume "
yes.
... Danièle, le pigeon sans billet est mer-ve-illeux! Je l'aime beaucoup... :)
RépondreSupprimerK.
@ M.,
RépondreSupprimerMerci !
@ Karol,
RépondreSupprimerChez nous, ce sont souvent les voyageurs qui sont pris pour des pigeons depuis quelques temps...
Danièle,
RépondreSupprimerChez nous aussi, très souvent...
K.:)
Une suite très réussie.
RépondreSupprimerDe la part d'un vieil usager de la SNCF :-)
@ minik do,
RépondreSupprimerMerci ! Un voyage, c'est toujours un peu magique. Parfois il peut tourner au cauchemar...