UN DERNIER POUR LA ROUTE
une luciole dans l'olivier nu
***
samedi 31 juillet 2010
jeudi 29 juillet 2010
mercredi 28 juillet 2010
lundi 26 juillet 2010
dimanche 25 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
mercredi 21 juillet 2010
mardi 20 juillet 2010
dimanche 18 juillet 2010
samedi 17 juillet 2010
le vent
et son bagage léger
(Danièle)
***
Karol Rosiak : haïkus du chemin
ścieżka na plażę
niebo zamienia się
w morze
path to a beach
sky changes
into sea
Tr. K.
http://poetrywriting.org/Sketchbook4-4JulyAug09/Sketchbook_4-4_JulyAugust_2009_I_Karol_Rosiak_Haiku.htm
sentier vers la plage
le ciel
se change en mer
Tr. Danièle
***
marsz w upale
cienie drzew
wskazują północ
marche sous la chaleur
l'ombre des arbres
indique le nord
Tr. K.
http://antologia.haiku.pl/Karol-Rosiak
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et son bagage léger
(Danièle)
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Karol Rosiak : haïkus du chemin
ścieżka na plażę
niebo zamienia się
w morze
path to a beach
sky changes
into sea
Tr. K.
http://poetrywriting.org/Sketchbook4-4JulyAug09/Sketchbook_4-4_JulyAugust_2009_I_Karol_Rosiak_Haiku.htm
sentier vers la plage
le ciel
se change en mer
Tr. Danièle
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marsz w upale
cienie drzew
wskazują północ
marche sous la chaleur
l'ombre des arbres
indique le nord
Tr. K.
http://antologia.haiku.pl/Karol-Rosiak
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vendredi 16 juillet 2010
mardi 13 juillet 2010
Haïbun : la bouche de pierre
Aujourd’hui, la chaleur est plus caniculaire que jamais. Les mains sous la nuque, elle reste encore un instant immobile. L’air pesant dégage une odeur suave de figues et d’herbe fanée.
scorpion immobile
sur le mur de chaux blanc
quel vêtement choisir ?
Dès le pas de la porte, le soleil écrasant enserre ses tempes. Inutile de chercher l’ombre dans la ruelle, silencieuse à cette heure de l’après-midi.
la boîte aux lettres
une maisonnette de bois
« Vincento Gribaldi »
Le chemin s’étire à travers champs, là où de grands tournesols la regardent passer. Leurs faces rondes de poupées de chiffon semblent l’interroger.
des abeilles
le bourdonnement intense
– sueur sur ses yeux
Sur le sentier grimpant, la poussière s’immisce entre ses orteils. Un pas devant l’autre, sans réfléchir pour ne pas sentir la fatigue. Très haut, un rapace plane dans le ciel bleu-cru.
L’eau jaillit tiède de la gourde, laissant un arrière-goût de fer sur sa langue.
l’épouvantail
en chapeau et en manteau
son nez décollé
Au loin, crevant la colline d’oliviers, San Gimignano dresse ses hautes tours sur l’horizon flamboyant.
Hier, jusqu’à la nuit tombée, ils se sont attardés dans les ruelles au charme d’antan. Elle a donné un billet trop gros pour payer les glaces et l’homme lui a conseillé d’être prudente.
La vieille église sentait le bois sous l’escalier monumental.
un chat se repose
près d’un bidon oublié
léger sursaut
« Buon giorno ! » lui lance un vieillard sec courbé sur son bâton.
La lourde grille grince sous la poussée…
Presque plus d’eau au bassin, la bouche de pierre de l’angelot ne crache plus rien.
Dans la pénombre de la pièce, s’alignent des poteries rustiques. Un homme au visage de terre cuite façonne à la main un énorme pot de jardin.
un peu étourdie –
au bout du banc les yeux rouges
d’un coq ébréché
L’air est encore lourd mais la lumière ne transperce plus jusqu’à la rétine. Elle s’en revient, par le même chemin, mêlant son chant aux stridulatons des cigales et des criquets.
ficelle enroulée
autour du papier journal
doigts sciés sous le poids
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Aujourd’hui, la chaleur est plus caniculaire que jamais. Les mains sous la nuque, elle reste encore un instant immobile. L’air pesant dégage une odeur suave de figues et d’herbe fanée.
scorpion immobile
sur le mur de chaux blanc
quel vêtement choisir ?
Dès le pas de la porte, le soleil écrasant enserre ses tempes. Inutile de chercher l’ombre dans la ruelle, silencieuse à cette heure de l’après-midi.
la boîte aux lettres
une maisonnette de bois
« Vincento Gribaldi »
Le chemin s’étire à travers champs, là où de grands tournesols la regardent passer. Leurs faces rondes de poupées de chiffon semblent l’interroger.
des abeilles
le bourdonnement intense
– sueur sur ses yeux
Sur le sentier grimpant, la poussière s’immisce entre ses orteils. Un pas devant l’autre, sans réfléchir pour ne pas sentir la fatigue. Très haut, un rapace plane dans le ciel bleu-cru.
L’eau jaillit tiède de la gourde, laissant un arrière-goût de fer sur sa langue.
l’épouvantail
en chapeau et en manteau
son nez décollé
Au loin, crevant la colline d’oliviers, San Gimignano dresse ses hautes tours sur l’horizon flamboyant.
Hier, jusqu’à la nuit tombée, ils se sont attardés dans les ruelles au charme d’antan. Elle a donné un billet trop gros pour payer les glaces et l’homme lui a conseillé d’être prudente.
La vieille église sentait le bois sous l’escalier monumental.
un chat se repose
près d’un bidon oublié
léger sursaut
« Buon giorno ! » lui lance un vieillard sec courbé sur son bâton.
La lourde grille grince sous la poussée…
Presque plus d’eau au bassin, la bouche de pierre de l’angelot ne crache plus rien.
Dans la pénombre de la pièce, s’alignent des poteries rustiques. Un homme au visage de terre cuite façonne à la main un énorme pot de jardin.
un peu étourdie –
au bout du banc les yeux rouges
d’un coq ébréché
L’air est encore lourd mais la lumière ne transperce plus jusqu’à la rétine. Elle s’en revient, par le même chemin, mêlant son chant aux stridulatons des cigales et des criquets.
ficelle enroulée
autour du papier journal
doigts sciés sous le poids
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lundi 12 juillet 2010
vendredi 9 juillet 2010
jeudi 8 juillet 2010
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