vent sur la dune
qu'importe la coiffure
lumière en plein coeur
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Question : Maintien ou suppression de la troisième ligne ? Merci de vos réponses.
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JEA m'a (nous a)offert…
In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.
John McCrae
Pierre tombale du poète :
http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/viewobject.php?Lang=2&accessnumber=M972.5.5.4§ion=196
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Voici la version française (mais je lui préfère l'originale, plus subtile à mon goût) :
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.
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Une très belle photo, mais je ne vois pas de lien avec le texte proposé, c'est probablement moi qui manque de lucidité.
RépondreSupprimerSelon mon point de vue, les deux premières lignes du haïku suffisent, elles proposent au lecteur la possibilité d'imaginer une scène vécue.
"Lumière en plein coeur" me laisse perplexe : de quoi est-il question ? cela me semble abstrait, veux-tu dire que tu es contente ou as-tu vécu un satori ?
Ce haïku est passionnant car il permet de SE poser mille questions à propos de nos écritures.
Merci de ton commentaire Marcel.
RépondreSupprimerIl me semble que tout ce conjugue ici. L'auteur est en parfaite symbiose avec la nature. Un satori, si tu veux : une harmonie qui favorise ma compréhension du monde et de moi-même.
In Flanders fields the poppies blow
RépondreSupprimerBetween the crosses, row on row,
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the Dead. Short days ago
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved, and were loved, and now we lie
In Flanders fields.
Take up our quarrel with the foe:
To you from failing hands we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields.
John McCrae
@ JEA,
RépondreSupprimerQuel sublime poème et quelle belle leçon de vie ! Merci Jea.
Danièle,
RépondreSupprimerQuelle belle photo de coquelicot ! À la lumière du soleil qui l'illumine, la troisième ligne du haïku fait écho - c'est de cette façon que j'ai compris ce haïga.
Ton haïku m'a d'ailleurs fait penser à un des miens que j'ai écrit il y a quelques jours et que j'avais complètement oublié. Je l'ai publié sur mon blogue aujourd'hui. Merci d'avoir servi de déclencheur à ma mémoire !
@ Monika,merci.
RépondreSupprimerTu exprimes mon ressenti à merveille.
Parfois (souvent) je m'arrête devant une fleur, deux oiseaux qui se chamaillent... Ce que j'éprouve alors est comparable à l'émotion qui me submerge à l'écoute d'un beau morceau de musique.
@ Daniel Duteil
RépondreSupprimerDepuis janvier 1918, il repose au cimetière de Wimereux.
Oui, reposé, je comprends maintenant. En accord.
RépondreSupprimer@ Marcel, JEA, Monika et tous,
RépondreSupprimerMerci de vos apports et de ces précieux échanges qui permettent d'approfondir la réflexion, de porter beaucoup plus haut ce qui, au départ, pouvait paraître anodin.