vent contraire
une déferlante rouge
vers le bleu
après le rouge
infini
après le rouge
infini
van Gogh
dripping with red
poppies
dripping with red
poppies
rougir
de délires
et n'en rien dire
de délires
et n'en rien dire
Les coquelicots sont de saison ...
Un texte inspiré par les coquelicots et la chanson de Fabrizio de André "la guerra di Piero" :
Là où tu t’es arrêté
Un jour de trouble
Les coquelicots ont poussé
Saisons mélangées
Ciels sombres sous horizon bouché
Des voix se sont mêlées à ta plainte
Voix étranges
Voix étrangères
Elles aussi croyaient en leur victoire
Elles aussi voulaient voler au-delà des frontières
Élargir leur espace
Servir leur drapeau
Haranguées par des épouvantails
À l’uniforme rutilant
Un jour tu as croisé ton frère
Et tu ne l’as pas reconnu
Et lui ne t’a pas reconnu
Au lieu de tomber dans les bras
Vous êtes tombés côte à côte
Dans un cri de douleur unifiée
Coupables de mort réciproque
Ici seuls les coquelicots poussent encore
Et quand part la belle saison
Ils laissent des traînées sombres
Pour rappeler l’ineptie
Des hommes …
Saravati
http://saravati.blogspot.com/2012/04/la-guerra-di-piero.html
Un texte inspiré par les coquelicots et la chanson de Fabrizio de André "la guerra di Piero" :
Là où tu t’es arrêté
Un jour de trouble
Les coquelicots ont poussé
Saisons mélangées
Ciels sombres sous horizon bouché
Des voix se sont mêlées à ta plainte
Voix étranges
Voix étrangères
Elles aussi croyaient en leur victoire
Elles aussi voulaient voler au-delà des frontières
Élargir leur espace
Servir leur drapeau
Haranguées par des épouvantails
À l’uniforme rutilant
Un jour tu as croisé ton frère
Et tu ne l’as pas reconnu
Et lui ne t’a pas reconnu
Au lieu de tomber dans les bras
Vous êtes tombés côte à côte
Dans un cri de douleur unifiée
Coupables de mort réciproque
Ici seuls les coquelicots poussent encore
Et quand part la belle saison
Ils laissent des traînées sombres
Pour rappeler l’ineptie
Des hommes …
Saravati
http://saravati.blogspot.com/2012/04/la-guerra-di-piero.html
**
Un océan rouge
RépondreSupprimersurfant
sur un printemps fou
Amicalement
Le printemps s'est fait une raison. Le ciel a enfin viré au bleu. Merci, Yanis !
SupprimerAmitiés
Quel beau tableau propice à la création de beaux haïkus.
RépondreSupprimer+
Terre rouge,
les coquelicots
au pouvoir.
+
Merci, Marcel ! Il faut se dépêcher de profiter de ce tableau éphémère.
Supprimervers le bleu
RépondreSupprimeraprès le rouge
infini
Et en effet, ça penche légèrement vers l'Ouest!
:-)
Il ne faisait pas bon ce jour-là tremper dans le Grand Bleu... Merci, André !
Supprimervan Gogh
RépondreSupprimerdripping with red
poppies
Oui, Iris, un véritable tableau de van Gogh. Merci de votre passage !
Supprimerrougir
RépondreSupprimerde délires
et n'en rien dire
Pleins et délires, JEA...
SupprimerLe temps retrouvé
RépondreSupprimerdes coquelicots
de Monet
Merci, minik do ! Je découvre ta relance...
SupprimerLes coquelicots sont de saison ...
RépondreSupprimerUn texte inspiré par les coquelicots et la chanson de Fabrizio de André "la guerra di Piero" :
Là où tu t’es arrêté
Un jour de trouble
Les coquelicots ont poussé
Saisons mélangées
Ciels sombres sous horizon bouché
Des voix se sont mêlées à ta plainte
Voix étranges
Voix étrangères
Elles aussi croyaient en leur victoire
Elles aussi voulaient voler au-delà des frontières
Élargir leur espace
Servir leur drapeau
Haranguées par des épouvantails
À l’uniforme rutilant
Un jour tu as croisé ton frère
Et tu ne l’as pas reconnu
Et lui ne t’a pas reconnu
Au lieu de tomber dans les bras
Vous êtes tombés côte à côte
Dans un cri de douleur unifiée
Coupables de mort réciproque
Ici seuls les coquelicots poussent encore
Et quand part la belle saison
Ils laissent des traînées sombres
Pour rappeler l’ineptie
Des hommes …
Saravati
http://saravati.blogspot.com/2012/04/la-guerra-di-piero.html
Magnifique champ de coquelicot, j'adore ces parterres de fleurs rouges. Elles éclairent nos campagnes, souvent monochromes, dû à trop de monoculture, d'un zeste sauvage, d'anarchie végétale !
SupprimerOui, Cratès. Le coquelicot, c'est un peu la fête et... un peu l'enfance aussi.
SupprimerMagnifique poème, Saravati, qui illustre parfaitement l'absurdité humaine. Merci !
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