S'effacer un peu, peut-être, je ne sais, mais ne pas se bander les yeux ni les oreilles pour percevoir les appels au secours du naufragé. Superbe photos, merci Danièle.
Danièle Oui, l 'expression sauvage d'un corps sculpté par de terribles tempêtes puis rejeté au rivage, m'interpelle fortement. Oui, le geste de l'enfant qui transforme son rêve en château fort, me touche au plus profond de mon être et me renvoie à mon enfance à la fois déchiquetée et sauvage. Oui, ce poème vient à point pour faire vibrer ma sensibilité. J'aime assez ta façon de passer d'une expression à l'autre qui nourrit mon imaginaire, sans frontières.
Au bord des plages, l'imaginaire est toujours fortement sollicité, Roger. Cet arbre échoué m'a impressionnée tant il semblait évoquer de tourments et le château fort renvoie en effet aux rêves de l'enfance. Quant au poème de HEREDIA, il a des résonances multiples. Merci de ton passage !
naufragé
RépondreSupprimeret
solitaire
Au pli le plus profond de la mouvante dune,
SupprimerEn la nuit sans aurore et sans astre et sans lune,
Que le navigateur trouve enfin le repos !
José-Maria de Heredia : Le naufragé
Belle liberté dans l'expression. Parfois le minimalisme a du bon.
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord, Marcel : il est bon aussi de s'effacer.
SupprimerS'effacer un peu, peut-être, je ne sais, mais ne pas se bander les yeux ni les oreilles pour percevoir les appels au secours du naufragé.
RépondreSupprimerSuperbe photos, merci Danièle.
Comme j'aurais aimé pratiquer le land-art, Colo ! Merci de ton passage .
SupprimerYou've said it all, without wasting a syllable.
RépondreSupprimerYes, Bill. I tried. Many thanks !
SupprimerTout me plaît !
RépondreSupprimerEmotion.
Merci, minik-do !
Supprimermagnifique !
RépondreSupprimerMerci, Mido !
Supprimerbois flotté
RépondreSupprimerroi noyé
émois évaporé
C'est un géant qui a échoué sur la plage, mais il ne s'avoue pas complètement vaincu.
SupprimerDanièle
RépondreSupprimerOui, l 'expression sauvage d'un corps sculpté par de terribles tempêtes puis rejeté au rivage, m'interpelle fortement.
Oui, le geste de l'enfant qui transforme son rêve en château fort, me touche au plus profond de mon être et me renvoie à mon enfance à la fois déchiquetée et sauvage.
Oui, ce poème vient à point pour faire vibrer ma sensibilité.
J'aime assez ta façon de passer d'une expression à l'autre qui nourrit mon imaginaire, sans frontières.
Roger
Au bord des plages, l'imaginaire est toujours fortement sollicité, Roger. Cet arbre échoué m'a impressionnée tant il semblait évoquer de tourments et le château fort renvoie en effet aux rêves de l'enfance.
SupprimerQuant au poème de HEREDIA, il a des résonances multiples.
Merci de ton passage !