seule ou presque
je ne sais de quelle fleur
mais quel parfum !
de loin en loin
le marteau d'une cloche
petit matin
quelques brumes
suspendues dans la vallée
halo sur les pics
tombée dans un trou
la noire de Bidaye
bruit du gave
Brèche de l'Ours
sa robe sombre luit
silence
soleil de septembre
la lumière du monde
au coeur des crocus
une heure bientôt
derrière les aboiements
les clarines
crinières au vent
la mère et son poulain
trois pas de côté
clocher dans la plaine
le bourdon gorgé de sucs
l'entend-il ?
les feuilles
et le pain croustillent
fraîcheur de l'air
Une belle suite pleine de fraîcheur.
RépondreSupprimerLe dernier haïku a ma préférence.
Délices!
RépondreSupprimerCet ensemble mots-images invite à s'installer avec toi parmi ces lumières et goûts ocrés, présences discrètes.
Et dans tes mots
RépondreSupprimermille couleurs
mille senteurs...
@ Minik do,
RépondreSupprimerMerci de ton passage !
@ Colo,
RépondreSupprimerPeu habituée aux montagnes, je me suis vraiment délectée.
@ Merci, ötli !
RépondreSupprimerDe retour sur ton blogue, j'essaie de rattraper tout ce que j'ai manqué pendant mon absence involontaire. Les photos qui accompagnent cette suite me plaisent vraiment beaucoup ! Parmi les haïkus, celui des trois pas de côté est mon préféré.
RépondreSupprimerMerci de ton passage et de tes commentaires, Monika. Je jongle entre deux ordinateurs pour avoir accès à la foncion "répondre"...
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