lundi 26 septembre 2011


seule ou presque
je ne sais de quelle fleur
mais quel parfum !


de loin en loin
le marteau d'une cloche
petit matin

quelques brumes
suspendues dans la vallée
halo sur les pics


tombée dans un trou
la noire de Bidaye
bruit du gave


Brèche de l'Ours
sa robe sombre luit
silence

soleil de septembre
la lumière du monde
au coeur des crocus


une heure bientôt
derrière les aboiements
les clarines

crinières au vent
la mère et son poulain
trois pas de côté


clocher dans la plaine
le bourdon gorgé de sucs
l'entend-il ?


les feuilles
et le pain croustillent
fraîcheur de l'air



8 commentaires:

  1. Une belle suite pleine de fraîcheur.
    Le dernier haïku a ma préférence.

    RépondreSupprimer
  2. Délices!
    Cet ensemble mots-images invite à s'installer avec toi parmi ces lumières et goûts ocrés, présences discrètes.

    RépondreSupprimer
  3. Et dans tes mots
    mille couleurs
    mille senteurs...

    RépondreSupprimer
  4. @ Minik do,
    Merci de ton passage !

    RépondreSupprimer
  5. @ Colo,
    Peu habituée aux montagnes, je me suis vraiment délectée.

    RépondreSupprimer
  6. De retour sur ton blogue, j'essaie de rattraper tout ce que j'ai manqué pendant mon absence involontaire. Les photos qui accompagnent cette suite me plaisent vraiment beaucoup ! Parmi les haïkus, celui des trois pas de côté est mon préféré.

    RépondreSupprimer
  7. Merci de ton passage et de tes commentaires, Monika. Je jongle entre deux ordinateurs pour avoir accès à la foncion "répondre"...

    RépondreSupprimer