fermeture des portes
entre nous le long fil
des mots inaudibles
couloir de rails
toutes ces têtes casquées
sauf celle du chat
à travers la vitre
la fuite inversée des arbres
des souvenirs montent
la ligne brisée
des toits des hangars
correspondance
rares verticales
un rideau de peupliers
aux cimes mouvantes
brodée de couchant
la frange des cumulus
somnolence
très beau.
RépondreSupprimer@ Merci, Marcel ! J'ai admiré la page de ton blog et tes haïkus, sans pouvoir laisser de commentaires...
RépondreSupprimerAprès une période de récupération, j'ai ouvert mes portes à nouveau.
RépondreSupprimerToutes ces lignes, mouvantes ou pas, qu'elles sont belles!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup la fuite inversée des arbres, la montée de souvenirs que provoque en moi l'image des peupliers, merci!
@ Merci de ton passage, Colo !
RépondreSupprimerun train trépignant
RépondreSupprimertrépanant
la nuit sous narcose
le long fil de tes mots toujours reinventés
RépondreSupprimerles haïkus en mouvement, comme la frise du temps, comme le train, comme les souvenirs.
RépondreSupprimerJe me sens emportée sur leur fil.
@ JEA,
RépondreSupprimerMerci pour cette intéressante lecture en ligne ! Nous pourrions imaginer une page sur le thème du train.
@ Laurent,
RépondreSupprimerDes mots, pour casser les ficelles des automates.
@ Maïté / Aliénor,
RépondreSupprimerC'est un bonheur de partir en voyage et d'emmener les autres avec soi.