@ Marcel et Anne-Sophie, Devant ce spectacle, j'ai pensé au poème en prose de Baudelaire, intitulé "Le joujou du pauvre ("Le spleen de Paris") : "ce joujou, que le petit souillon agaçait, agitait et secouait dans une boîte grillée, c'était un rat vivant !"
La scène : assis en tailleur dans une petite barque, deux enfants sirotaient à grand rire le contenu d'une timbale en plastique remplie de l'eau croupie qu'ils venaient d'écoper. Leur mère les considérait d'un oeil attendri.
En lisant d'abord ton haïku, j'avais imaginé quelque chose de très semblable à la scène que tu décris dans ton commentaire. Je me suis dis : ça s'peut pas. C'est trop effrayant. Je dois mal comprendre. Lisant ton commentaire, j'ai constaté que j'avais bien vu. Je réitère : c'est effrayant. Et imaginable seulement dans le contexte d'un pays où les enfants (les familles) vivent en grande pauvreté. Le haïku tout seul - et encore moins l'image qui l'accompagne - n'offre pas ce contexte (d'où mon incrédulité, à la première lecture).
la libellule et la grenouille, les nenufars ?
RépondreSupprimerjoli haiku très imagé.
Laurent
Un retour tout en douceur et humour. Ton voyage était beau ?
RépondreSupprimeraccroupis au bord de l'eau
RépondreSupprimerils s'en partagent
le miroir et les tiroirs
Mystérieux et superbe.
RépondreSupprimerétrange,délicieux!un autre monde!
RépondreSupprimer@ Laurent,
RépondreSupprimerLa grenouille n'était pas loin sans doute...
@ Merci, Ötli. Magnifique voyage, très dépaysant. Mais, sans cesse, la misère la plus sordide côtoie la beauté à l'état pur.
RépondreSupprimer@ JEA,
RépondreSupprimerEtonnants enfants qui s'inventent des jeux à deux sous.
@ Marcel et Anne-Sophie,
RépondreSupprimerDevant ce spectacle, j'ai pensé au poème en prose de Baudelaire, intitulé "Le joujou du pauvre ("Le spleen de Paris") : "ce joujou, que le petit souillon agaçait, agitait et secouait dans une boîte grillée, c'était un rat vivant !"
La scène : assis en tailleur dans une petite barque, deux enfants sirotaient à grand rire le contenu d'une timbale en plastique remplie de l'eau croupie qu'ils venaient d'écoper. Leur mère les considérait d'un oeil attendri.
RépondreSupprimerEn lisant d'abord ton haïku, j'avais imaginé quelque chose de très semblable à la scène que tu décris dans ton commentaire. Je me suis dis : ça s'peut pas. C'est trop effrayant. Je dois mal comprendre. Lisant ton commentaire, j'ai constaté que j'avais bien vu. Je réitère : c'est effrayant. Et imaginable seulement dans le contexte d'un pays où les enfants (les familles) vivent en grande pauvreté. Le haïku tout seul - et encore moins l'image qui l'accompagne - n'offre pas ce contexte (d'où mon incrédulité, à la première lecture).
RépondreSupprimer@ Monika,
RépondreSupprimerIncrédule, je l'étais également. Mais c'est un tout autre monde...