mardi 28 décembre 2010

ciel de neige
les poches vides
sous la lune blanche


Danièle

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Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Arthur Raimbaud, Ma Bohème
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8 commentaires:

  1. Amusant. Voilà ce qui arrive lorsqu'on a fait la fête avec excès... Mais il y a bien entendu un autre sens que je devine (l'esprit zen, la plénitude du vide ?)

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  2. @ Marcel,
    Double sens bien réel, en effet ! Les poches retournées, j'observe les navettes des mésanges vers leur mangeoire.

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  3. Jolies vues en parallèle. Je suis tout entier à regarder la lune (et les mésanges) rempli de mes amours imaginaires.

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  4. @ Ötli,
    Je ne me lasse pas de ce poème d'Arthur Rimbaud. Merci de ton passage.

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  5. @ Merci, Monika. Je l'aime particulièrement celui-là, en effet.

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  6. Grande photo pour accompagner cette belle haïku

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