ciel de neige
les poches vides
sous la lune blanche
Danièle
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Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Arthur Raimbaud, Ma Bohème
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Amusant. Voilà ce qui arrive lorsqu'on a fait la fête avec excès... Mais il y a bien entendu un autre sens que je devine (l'esprit zen, la plénitude du vide ?)
RépondreSupprimer@ Marcel,
RépondreSupprimerDouble sens bien réel, en effet ! Les poches retournées, j'observe les navettes des mésanges vers leur mangeoire.
Jolies vues en parallèle. Je suis tout entier à regarder la lune (et les mésanges) rempli de mes amours imaginaires.
RépondreSupprimer@ Ötli,
RépondreSupprimerJe ne me lasse pas de ce poème d'Arthur Rimbaud. Merci de ton passage.
très beau haïku d'hiver !
RépondreSupprimer@ Merci, Monika. Je l'aime particulièrement celui-là, en effet.
RépondreSupprimerGrande photo pour accompagner cette belle haïku
RépondreSupprimer@ Leovi,
RépondreSupprimerMerci !