attente -
des cratères
sur la lune pleine
tapi dans le silence
l'ouragan
le chat ronfle
samedi 27 février 2010
vendredi 26 février 2010
Tintamarre. Sous les bourrasques, les arbres font le dos rond et la pluie crache en rafales aux flancs des murs. Bruits métalliques… Dans la forêt de mâts, le concert bat son plein.
Clac ! Un cordage. Rompu d’un coup, sans bavure, tout net.
aller simple
l’ami* de toujours
lune décroissante
La mer vocifère. S'engouffrent dans la pinède les longs mugissements du vent. La voix du monde. Enorme. Parfois secouée de hoquets, de sanglots rouges coincés dans le goulet du temps.
Pfuit ! Feux follets en maraude échappés des marais.
danse du diable
guiseppe l’invite
pour la dernière valse
Un avion trop bas siffle. Et puis un long point d’orgue. Là-bas on s’apprête…
Nouvel abat-d’eau. Un djinn traverse. Ses yeux bleus aveugles.
chute de perles
des chapelets de nuages
changent de rive
Inspiration profonde. Soulèvement. Suspension. Fracas. La digue côté Nord… Son gros trou creusé par les vagues. Ses tripes.
un doigt
sur la table d’orientation
ongle noir
Le quai luit. Une mouette s’attarde sur deux pavés disjoints. Des pas. Son cri. Disparaît.
Aux terrasses, les chaises empilées. Le barbu n’a plus sa pipe. Plié, son journal.
le cadran
une aiguille en moins
compte à rebours
Elle court seule, la cannette de bière, jusqu’à l’anneau d’ancrage.
le Roi Soleil
aux portes de la ville
sa face craquée
Tourbillon de gravats. La pointe des cyprès fouette au ciel une trouée.
------------
* L'ami : Décédé d'une crise cardiaque. J'écris ces lignes pendant que ses obsèques ont lieu. La tempête fait rage.
-----------
Clac ! Un cordage. Rompu d’un coup, sans bavure, tout net.
aller simple
l’ami* de toujours
lune décroissante
La mer vocifère. S'engouffrent dans la pinède les longs mugissements du vent. La voix du monde. Enorme. Parfois secouée de hoquets, de sanglots rouges coincés dans le goulet du temps.
Pfuit ! Feux follets en maraude échappés des marais.
danse du diable
guiseppe l’invite
pour la dernière valse
Un avion trop bas siffle. Et puis un long point d’orgue. Là-bas on s’apprête…
Nouvel abat-d’eau. Un djinn traverse. Ses yeux bleus aveugles.
chute de perles
des chapelets de nuages
changent de rive
Inspiration profonde. Soulèvement. Suspension. Fracas. La digue côté Nord… Son gros trou creusé par les vagues. Ses tripes.
un doigt
sur la table d’orientation
ongle noir
Le quai luit. Une mouette s’attarde sur deux pavés disjoints. Des pas. Son cri. Disparaît.
Aux terrasses, les chaises empilées. Le barbu n’a plus sa pipe. Plié, son journal.
le cadran
une aiguille en moins
compte à rebours
Elle court seule, la cannette de bière, jusqu’à l’anneau d’ancrage.
le Roi Soleil
aux portes de la ville
sa face craquée
Tourbillon de gravats. La pointe des cyprès fouette au ciel une trouée.
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* L'ami : Décédé d'une crise cardiaque. J'écris ces lignes pendant que ses obsèques ont lieu. La tempête fait rage.
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jeudi 25 février 2010
mercredi 24 février 2010
mardi 23 février 2010
lundi 22 février 2010
marche rapide
la pluie sur les tempes
- déferlantes
rue des embruns
sous le pont
un chemin de sable
triangle
deux phares un cargo
appels du large
vagues grises
des bouées ballotées
au gré du ressac
marchant dans la brume
table d'orientation
"vous êtes ici"
face à la houle
encore quelques pas
le soir descend
dans l'obscurité
les bonds d'un lapin
vent sur la dune
la pluie sur les tempes
- déferlantes
rue des embruns
sous le pont
un chemin de sable
triangle
deux phares un cargo
appels du large
vagues grises
des bouées ballotées
au gré du ressac
marchant dans la brume
table d'orientation
"vous êtes ici"
face à la houle
encore quelques pas
le soir descend
dans l'obscurité
les bonds d'un lapin
vent sur la dune
dimanche 21 février 2010
samedi 20 février 2010
vendredi 19 février 2010
jeudi 18 février 2010
mercredi 17 février 2010
mardi 16 février 2010
vendredi 12 février 2010
mercredi 10 février 2010
mardi 9 février 2010
lundi 8 février 2010
dimanche 7 février 2010
samedi 6 février 2010
jeudi 4 février 2010
mardi 2 février 2010
ciel bleu
dans le chêne
de nouveaux couples
Mais, selon le proverbe français ci-dessous, il ne faut pas trop se réjouir de la présence du soleil pour la chandeleur :
Si le deuxième de février
Le soleil apparaît entier
L'ours étonné de sa lumière
Se va mettre en sa tanière
Et l'homme ménager prend soin
De faire resserrer son foin
Car l'hiver tout ainsi que l'ours
Séjourne encore quarante jours
dans le chêne
de nouveaux couples
Mais, selon le proverbe français ci-dessous, il ne faut pas trop se réjouir de la présence du soleil pour la chandeleur :
Si le deuxième de février
Le soleil apparaît entier
L'ours étonné de sa lumière
Se va mettre en sa tanière
Et l'homme ménager prend soin
De faire resserrer son foin
Car l'hiver tout ainsi que l'ours
Séjourne encore quarante jours
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